JOURNAL ADES
- Coronavirus et krash pétrolier : la bourse mondiale en chute
Les effets néfastes du coronavirus sur l’économie mondiale, conjugués à ceux de la crise pétrolière, provoquent un krach boursier sur les grandes places mondiales. On a ainsi observé un lundi noir en début de semaine, jour pendant lequel la baisse des indices boursiers observée est comparable voire supérieure à celle de 2008. La plupart des bourses européennes et américaines ont perdu entre 7% et 11%. Ceci s’explique ainsi par les anticipations négatives des investisseurs face à une baisse des prix du pétrole de 30% (45% si l’on considère l’évolution depuis début janvier) et une économie mondiale au ralenti sous la menace du covid-19.
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→https://www.lesechos.fr/amp/1183136
- Royaume-Uni : un taux de croissance nul enregistré fin janvier
C’est ce mercredi qu’était proposé le nouveau budget post-Brexit au parlement britannique par le chancelier Rishi Sunak. Ceci intervient alors que depuis novembre le taux de croissance enregistré au Royaume-Uni stagne. Après un quatrième trimestre décevant à 0.5%, le premier trimestre 2020 est loin d’être satisfaisant. Face à la crise du covid-19, l’économie tourne au ralenti, forçant la banque d’Angleterre à diminuer son taux d’intérêt directeur de 0.75% à 0.25%. Les prévisions pour ce premier trimestre prévoient ainsi seulement 0.1% de croissance.
Articles de presse relatant le sujet :
→https://amp.rfi.fr/fr/europe/20200311-royaume-uni-1er-budget-post-brexit-coronavirus-baisse-taux
- L’Argentine et la restructuration de sa dette « insoutenable »
C’est ce mardi que le gouvernement argentin a publié un décret annonçant la restructuration des quelques 68.8 milliards de dollars de dette publique du pays. Aujourd’hui, la dette globale du pays s’élève à 311 milliards de dollars, soit 90% du PIB. L’objectif du gouvernement est ainsi de la diminuer fortement, souhaitant s’appuyer sur plusieurs banques, dont HSBC et Lazard. Le pays doit notamment rembourser 30 milliards de dollars d’ici fin mars malgré une période de récession et d’inflation, mêlée à une augmentation de la pauvreté.
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→https://www.la-croix.com/amp/1301083117
- La lutte contre les inégalités économiques femmes-hommes
La semaine dernière s’est tenue la journée internationale des droits de la femme mettant en avant la lutte contre les inégalités des genres. Selon les différentes enquêtes, une femme gagne, à poste égal, un salaire inférieur à celui d’un homme à hauteur de 9.3%. De la même façon, les femmes sont plus fortement touchées par l’emploi partiel (29.3% des femmes contre 8.4% des hommes) et un plafond de verre semble subsister : il est plus difficile pour une femme d’atteindre un poste haut placé. Enfin, du point de vue des retraites, et dans la continuité des points vus précédemment, les femmes touchent une pension largement inférieure à celle des hommes, et ce, à hauteur de 42%.
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- L’évolution des inégalités de revenus en Europe
Les récents chiffres d’EuroStats sont sans équivoque, il existe de très fortes inégalités de revenus entre les pays d’Europe et au sein même de ces pays. A titre indicatif, en 2018, lorsque le PIB par habitant de certains pays s’élevait à 30% du PIB moyen du continent, le PIB d’autres s’élevait à 263% de ce même PIB moyen. Cela se reflète dans les états à travers la naissance de mouvements comme les gilets jaunes, mais aussi par une montée en puissance de l’extrême droite en Allemagne ou encore le Brexit au Royaume-Uni. Une fracture de développement économique et social s’observe toujours entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est même si cette dernière a entamé depuis 30 ans un processus de rattrapage.
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→https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/20200227-europe-prises-in%C3%A9galit%C3%A9s